Vicus Spei
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 Helen O'Lenner [Humaine]

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AuteurMessage
Helen O'Lenner
Fondatrice - Humaine - Apothicaire
Helen O'Lenner


Féminin Nombre de messages : 171
Age : 30
Localisation : Dans le pays de mon imaginaire...
Date d'inscription : 28/02/2008

Feuille de personnage
Métier: Apoticaire
Relations avec les autres habitants:
Age: 26 ans

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MessageSujet: Helen O'Lenner [Humaine]   Helen O'Lenner [Humaine] Icon_minitimeMar 22 Juil - 22:02



♪. Identité du personnage


Nom : O'Lenner
Prénom : Helen
Sexe : Féminin
Age : 24 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Votre Adresse : Place principale
Votre métier : Apoticaire

♫. Description approfondie du personnage


Description physique :
Vous voici dans la rue des commerces de Kilbrin. Vous avez déjà acheté votre pain et quelquels poireaux pour al soupe de ce soir. Il ne vous reste que le sirop pour la toux à aquérir. Allez donc chez Miss O'Lenner; l'apoticaire du village ! Sa boutique est la petite échoppe qui se trouve juste à côté du tailleur.
Vous poussez la porte de bois peinte en vert sapin, une petite clochette retentit. Vous entrez dans la boutique dont l'atmosphère rappelle celle des sous-bois. Une odeur entêtante de toutes sortes de plantes vous frôle les narines. Le glou-glou d'une source déviée jusque dans un petit bassin dasn un coin de la pièce attire votre attention. De l'arrière boutique, masquée par un rideau de fleurs sêchées, on perçoit le bruit du mortier dans un bol. L'apoticaire est en train de préparer quelque préparation curative. La lumière est tamisée car les fenêtres sont à moitiés cachées par de la vigne vierge qui envahit la boutique de l'extérieur. La temprétaure est assez fraiche, vous frissonnez d'ailleurs tandis qu'une vois chaleureuse et assez grave retentit :


-J'arrive tout de suite !


En effet, quelques instant plus tard, une jeune femme assez grande et très fine écarte les fleurs sêchées pour entrer dans la boutique. Ses cheveux châtains sont extrèmement longs, ils tombent jusqu'à ses genous en temps normal, mais elle préfère les tresser. Ses indomptables cheveux sont en train de s'échapper du noeud. On voit que la journée touche à sa fin. Ses grands yeux émeraude vous trouble un instant. Impossible de la déviseager plus de quelques instants. On a l'impression de tomber d'une falaise... Sans pouvoir se raccrocher à une branche ou une aspérité de la roche.

-Que puis-je pour vous ?


Ses fines lèvres ses sont relevées en un sourire rassurant devant votre air troublé.

-Je voudrais... Un remède pour la toux. Pour ma fille de trois ans.


Un air concentré s'affiche sur le petit visage aux traits fins d'Helen tandis qu'elle vous écoute décrire du mieux que vous pouvez la toux de l'enfant. La sourcils légèrement froncés, elle hoche la tête, puis repart dans l'arrière boutique. Vous l'entendez fouiller ici et là quelques instants. Elle ressurgit avec une poignée de feuilles et quelques fleurs sêchées, et les pose sur le comptoir. Elle passe ensuite dans la boutique, où elle puise un peu d'eau dans un bol et arrache une racine d'une plante pendue au dessus de votre tête. Tout ces ingrédients sont ensuite écrasés dans le bol d'eau, ce qui donne un sirop assez pateux qu'elle verse dans un petit flacon. Flacon qu'elle vous tend, un air satisfait affiché sur le visage. Vous prenez la préparation de ses fines mains hâlées pendant qu'elle vous donne la posologie du médicament.

-Une cuillerée diluée dans un verre d'eau trois fois par jour. Si elle n'aime pas le goût, vous pouvez ajouter ceci.


Elle tend un minuscule flacon où une étiquette indique « concentré de roses ».

-N'en mettez pas plus de deux gouttes, ou votre fille ne voudra jamais l'avaler, c'est très fort.


Vous lui tendez le règlement des deux mixtures et remerciez l'apoticaire, qui demande simplement de lui donner régulièrement des nouvelles de l'enfant. Vous sortez de la boutique, en ayant l'impression de sortir d'un aytre monde. La rue est le contraire même de ce lieux de paix.
Bruyante, empoussiérée... Bienvenue dans la réalité.


Description mentale : [Voir l'histoire]
Tics/manies/habitudes : Helen est une personne qui a vécu des choses plus ou moins gaies, mais ce qui est certain, c'est qu'elle est maintenant heureuse et comblée. Bien dans sa peau, elle n'a aucun tic, et sa seule manie est de toujours vouloir le bonheur de Kitty, sa fille. Elle a pour habitude de chanter le matin, au grand damn des voisins.
Inventaire : Les objets qu'Helen ne quitte jamais ? Tout d'abord, il y a un pendentif d'argent représentatnt une feuille de chêne que Rob lui a offert. Il ets suspendu à une chaîne du même métal.
Ensuite, il y a sa petite sacoche d'apoticaire, offerte par son vénérable maître. Elle contient quelques préparations utiles en cas d'urgence, de nombreuses plantes fraiches ou sêchées, des sangles de cuir réstistant, un petit poignard très aiguisé dans son étui de cuir lisse, et une grande fiole d'un alcool assez fort pour désinfecter une blessure par usage externe ou assomer rapidement par ingestion un patient résistant.
Helen a toujours dans une poche intérieure de sa cape de fourrure quelques pièces et une petit peigne de bois finement sculpté, le seul souvenir qu'elle a conservé de sa vie d'avant.
Description de votre habitat :
La maisonnette habitée par Helen et sa fille est simple, mais confortable.
Le rez-de-chaussée est la pièce principale, pièce à vivre servant de cuisine, sellier, salon, salle à manger et salle de bains. Le mur situé à gauche de la porte d'entrée est décoré par une imposante cheminée de pierre dans laquelle est suspendue une marmite de cuivre bombée. Autour du foyer sont déposés quelques coussins dodus, une chaude couverture de laine et un fauteuil drapé de tissu bleu nuit. Cet endroit est le favorit d'Helen pour instruire enfants du village.
Au centre de la pièce, uen robuste table de pin est entourée de trois chaises du même bois. Au fond de la salle, un baquet de bois à côté duquel est posé un seau. C'est ce bac qui sert de baignoire aux habitantes de cette maison. D'ailleurs, le savon ne doit pas être bien loin...
A l'opposé, on on trouve un imposant buffet dont l'intérieur sert de garde-manger (d'ailleurs, il ets bourré de victuailles... Voilà qui me donne faim !). Sur ce meuble sont posés un jeu d'échecs et un de dominos (il sert assez peu, celui-là), ainsi que, luxe extrème, deux livres. L'un est un recueil de poésies qui font rêver, l'autre contient assez de contes pour enfants pour retenir l'attention d'une poignée de gamins toute une nuit ! La maison de l'apoticaire contient un troisième livre, mais nous en parlerons plus tard.
Des plantes médicinales sont suspendues au plafond de la pièce pour sêcher, donnant à l'air ambiant un parfum suave et entêtant. Au fond de la pièce, on trouve une petite porte qui conduit au jardin situé derrière la maison. Là, on trouve un banc constitué d'un seul et ébnorme bloc de pierre, un puits et deux carrés de plantations. C'est ici qu'Helen fait pousser plantes aromatiques et la plupart de ses palntes médicinales. Mais certaines d'entre elles ne se trouvent que dans la forêt, sous le couvert des arbres...

L'escalier situé à la droite de la porte d'entrée mène à un couloir.
Si vous parcourez celui-ci, vous verrez deux portes. La première est fermée, c'est celle de la chambre de Kitty, la fille d'Helen. Elle est sortie, en ce moment, n'allez pas fouiller chez elle pendant son absence ou vous en souffrirez !
La deuxième porte s'ouvre sur la chambre d'Helen. Au fond de cette pièce, on trouve en face de l'unique fenêtre une petite table vert émeraude accompagnée de la chaise assortie. Sur ce petit bureau est posée une pougie déjà à moitié fondue et un tas de paperasses couvertes d'une éciture fine et légèrment penchée. A droite de la porte est posé un imposant coffre de bois contenant toutes les affaires d'Helen, dont la plus précieuse est un livre qu'elle a écrit avec l'aide de son maître. Celuici est un répertoire de toutes les plantes utilisables, les médicaments et les recettes pour les fabriquer, et toiute sles maladies, leurs symptomes et, evidemment, la manière de les soigner. Bref, le trésor de l'apoticaire, bien qu'elle connaisse quasiment tout son contenu par coeur. Juste à côté du bureau, on trouve une table surmontée d'un miroir. Une cruche remplie d'eau et une petite cuvette de céramique sotn posées devant lui, et une brosse est rangée non loin de là. Ce meuble est peint d'un rouge profond très agréable à l'oeil.
Le lit, posé dans un coin, est simple mais joliment mis en valeur par un couvre lit en patchwork dans les tons violets et rouges qu'Helen a confectionné elle-même.
Cette maison, qu'Helen a eu tant de mal à obtenir, représente son travail acharné et le résultat de ses efforts. Elle tient à chacun des objets qui sont à l'intérieur comme à la prunelle de ses yeux.


Dernière édition par Helen O'Lenner le Dim 7 Sep - 12:17, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Helen O'Lenner [Humaine]   Helen O'Lenner [Humaine] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 0:17

♫♪.Biographie





-Helen, rentrons, Maman va nous disputer si nous sommes en retard pour le thé !

-Vas-y toute seule, j'arrive dans... Pas longtemps !

-Tu dis toujours ça !

-Mais j'arrive, j'arrive !


Les deux petites irlandaises qui s'adressent la parole sont deux soeurs. L'une, toute jeune, à peine cinq ans, appelle son aînée perchée sur un arbre du parc de leur château. La petite, Jane, ne comprend toujours pas pourquoi sa grande soeur de sept ans aime tant passer de temps dans les arbres et le parc. Pour elle, c'est un endroit inquiétant, elle préfère la maison, les coussins, les domestiques et les dominos.
Jane finit par hausser les épaules et rentre dans la demeure familiale d'un pas gracieux, un peu décalé pour son âge, s'efforçant de faire balancer le plus possible ses délicats cheveux châtains tressés. Helen, toujours perchée sur son arbre, est fascinée par un nid où piaillent deux oisillons affamés. Bientôt, l'un de leurs parents arrivera pour donner tendrement quelque nourriture à sa progéniture, en attendant de pouvoir lui apprendre à voler de ses propres ailes, à être libre... Comme Helen aimerait être un de ces oisillons !


-Miss Helen !


La voix impérieuse qui résonne est celle de la gouvernante. Laissant échapper un soupir qu'on qualifierait d'effronté, elle se laisse glisser de l'arbre et atterit dans l'herbe verte avec souplesse et grâce, puis s'empresse de remettre en place ses jupes et de retirer les feuilles et branchettes coincées dans ses cheveux, puis de rejoindre la femme aux sourcils froncés.

-Vous allez être en retard pour le thé.


Helen n'est pas un oisillon promis à une vie liberté. C'est une fillette de la bourgeoisie irlandaise qu'on mariera bientôt à un parfait inconnu. C'est un être humain qui sera toujours enchaîné à l'autorité de son père, puis de son mari.

♥Quelle folie que de penser à la liberté !



[...]



Plic, ploc, plic, ploc.
Cataclop, cataclop.
La pluie cessera-t-elle de tomber ? La voiture à cheval cessera-t-elle de rouler ? Arrivera-t-elle un jour en ville ?
Voilà une bonne demi-heure qu'Helen se pose ces questions, balottée par les irrégularités de la piste boueuse. La cabine du cabriolet est humide et la fille de douze ans sent Jane se serrer contre elle pour se réchauffer. La grande soeur, plus par défi pour ses parents que par générosité pour sa petite soeur qu'elle n'aime que très moyennement, retire son manteau pour le mettre sur les épaules de sa petite soeur surprise par cet excès de bonté.
La réaction paternelle ne se fait pas attendre. L'ordre de se « rhabiller » claque dans l'air comme un coup de fouet, accompagné d'un froncement de sourcils épais et broussailleux.


-Mais enfin, père, vous savez bien que Jane est beaucoup plus sensible au froid que moi ! Elle risque d'attraper du mal, regardez comme elle frissonne !


Sentant que son confort est en jeu, la gamine en rajoute trois couches, tremblant et soufflant sur ses mains pâles. Le père finit par céder, et plus tard il mentionnera l'incident comme l'une des nombreuses folies de cette sotte. Elle sourit d'ailleurs d'un air triomphant. Se soumettre à l'autorité parentale ? Non. Non. Et... Non.

♪Je ne me laisserai pas faire. Jamais...


[...]


-Non, mère. Il n'est pas intelligent, juste intéressé par l'argent que ce ce mariage pourrait lui rapporter, même pas beau... Non, non, et non je n'épouserai pas Johnatan Lockey.


-Mais enfin, Helen, ce garçon est un bon parti, et...


Helen laisse libre cours à sa colère. Elle a déjà vécu ce type de conversations une demi douzaine de fois, et a mère s'obstine à vouloir lui faire épouser le premier venu, alors que sa fille attned l'homme parfait. Il faut comprendre sa mère, pourant, elle-même a été mariée à un homme qu'elle ne connaissait pas du tout, à l'époque. Elle a été forcée à l'épouser pour les intérets de sa famille, alors elle attend de sa fille qu'elle fasse pareil, ce qui n'est pas sa façon de voir les choses.

-Déjà, ce « garçon », comme tu dis, a l'âge d'être mon grand père, et je me fiche totalement de savoir si c'est bien ou non pour vous ! Si je me marie, c'est pour MOI !


C'en est trop. Ce prétendant ets pire que tous les autres. La jeune fille a fêté ses quinze ans il y a une semaine, et dès cette date elle a été jugée «en âge d'être mariée » par son père. Les prétendants défilent donc, attirés par la dot conséquente que le père d'Helen promet d'offrir en plus de sa fille à l'heureux élu.
Heureusement que, grâce aux négociacions de sa mère, devenue moins ferme avec les années, Helen a obtenu le droit d'accepter ou refuser une candidature. Et elle compte bien tenir jusqu'à ce que le prince charmant arrive. Il ne devrait pas tarder... Du moins, elle l'espère, car sinon, elle devra accepter de passer sa vie avec un noble sans intérêt uniquement préoccupé par l'argent.


♣L'avenir est trop brumeux... Mieux vaut ne penser qu'à l'instant présent...



[...]





Galoper. Encore. Et encore. Leur échapper.
Les yeux embués par les larmes, Helen se laisse quider par son jeune à la robe isabelle. La bête suit le chemin, essoufflé par l'effort que lui demande sa cavalière. En effet, voilà plus d'une demi-heure qu'elle le faite galoper sans arrêt.
Une année. Elle a tenu un année avant que ses parents en aient assez de la voir tout le temps refuser tel ou tel mariage avantageux. Pour eux, mainteneant, c'est fini. Le prochain à demander ta main sera ton mari, a dit son père.
Elle a donc fuit. La ville n'est plus très loin... Peut être que là-ba, elle trouvera quelqu'un qui voudra bien l'emmener loin...
Soudain, le cheval s'arrête, les oreilles couchées sur la tête. Mauvais signe. Il est trop jeune et le bruit qui retentit lui est inconnu. Ce bruit est le cognement régulier du marteau sur l'enclume du forgeron. Helen a peur de la réaction de sa monture et celle-ci, encore plus stressée par la terreur de sa maîtresse, cède définitivement à la panique, et s'emballe. Galope n'importe ou, et très, très vite. Couchée sur l'encolure pour le pas tomber, se maintenant comme elle peut sur la selle, Helen hurle de terreur. La vitesse est effroyable. Ils ont quitté le chemin et s'engoufrent dan sun champ où paissent de tranquilles moutons qui les regardent avec étonnement. Le cheval accélère encore et encore. Soudain, helen apperçoit une silouette qui s'approche en courant, lui semble-t-il. C'est un homme qui hurle. Mais la peur la coupe du monde extérieur. Ses oreilles bourdonnent. Soudain, sans savoir comment, elle l'entend.


-Lachez prise !


Sans comprend pourquoi elle fait confiance à cette personne, sans réfléchir au fait qu'elle pourrait être écrasée par le galop du cheval ou se rompre un os en tombant, elle obéit.
Quand elle ouvre les yeux, elle constate qu'elle est vivante. Enfin, c'est ce qu'elle suppose. Allongée sur le dos dans une herbe verte, au milieu de moutons braillards, elle essaye de se relever...Un peu vite. Sa tête tourne. Helen s'affaisse à nouveau dans l'herbe. Elle a mal partout.

Bruits de pas. Silence. Pas plus lents. Silence. Voix douce, chaleureuse, et inquiète.


-Tout va bien ?


Quand Helen ouvre les yeux cette fois, c'est seulement pour une dizaine de centièmes de seconde. Ainsi, le prince charmant existe ? L'homme de ses rêves est penché sur elle. Son visage parfait... Grands yeux noirs, cheveux de jais ébouriffés, rictus anxieux au bout de ses lèvres fines...
Un joli sourire couvre les lèvres d'Helen, qui plante son regard dans le sien. Plongeon infini.


-Je vais bien... Très bien, même.


Il lui tend une main serviable. Toute aussi parfaite que lui. Elle se relève d'un bond.

-Merci... De m'avoir aidée.
-Ce n'est rien... Vous avez fait une sacrée chute.


Son sourire fondant lui a vite fait oublier sa course à cheval, et tous ses ennuis. Ses yeux ont guéri ses meurtrissures.
Echange de banalités par la parole. Récupéréer le cheval... aller s'assoir un peu dans un champ au soleil pour faire sécher sa robe pleine de boue... Leurs yeux se disent bien plus. Ils s'aiment.
Allongés côte à côte dans l'herbe, elle lui raconte tout son problème de mariage forcé. Il écoute, attentif. Que faire ? Il n'en sait pas plus qu'elle. Il veut la protéger. Elle lui parle d'un poste de parlfrenier dans la demeure familiale. Il accepte. Fou de joie. Il va la revoir. La vie sans elle lui semble inimaginable.


♥ Alors c'est ça, l'amour ?


[...]


-Robert, je dois vous montrer une marque sur le sabot d'Etoile.
-Bien sur, miss Helen, je vous suis.


Helen entraîne le palfrenier dans un coin de la stalle de la jument qui est devenue leur prétexte préféré pour se parler. Derrière la jument qu'Helen a fait venir de France pour l'éduquer seule et en faire cadeau à son « cher Père », ils s'échangent un baiser furtif, puis Rob déclame d'une voix de stentor :

-Sur quel sabot est la marque ?


Il n'y a bien sûr aucune marque. On se croirait au théâtre. Helen lui lance un sourire malicieux. Avant d'informer son « domestique » avec la même intonnation :

-L'antérieur gauche. Juste au dessus de la fourchette, il m'a semblé voir quelque chose d'anormal.


Les amants se penchent sur ledit sabot, qu'Helen a choisit pour sa position avantageuse. En effet, il est éloigné de la porte du box. Ce petit manège dure depuis maintenant une bonne année, année où ils se sont aimés... Dans tous les sens du terme...
Avant qu'il ait pu poser la moindre question, elle chuchote, mi terrorisée, mi folle de joie :


-Je suis enceinte, Rob...




Lui écarquille les yeux. Cette relation est très risquée, et ils le savent tous les deux. Un bébé alors qu'Helen n'est pas encore mariée (seulement fiancée, « l'heureux élu » est parti en voyage et ils se marieront à son retour, si il revient...) signifie forcément qu'elle a un amant... Il sera ensuite facile de remonter jusqu'à lui, car elle passe tout son temps à l'écurie. Ils le savent tous les deux. Il faudra agir. Demander Helen en mariage à son père, et comme il refusera car Rob est pauvre, ils devront fuir. Fuir avec une femme enceinte. De la pure folie. Elle pourrait en mourir.

-Tu resteras ici avec le bébé jusqu'à ce qu'il naisse. Quand il sera assez grand, je le récupérerai d'une manière ou d'une autre. On ira habiter tous els trois loin d'ici. Moi, je resterai là, sauf si ils devinent que je suis le père, dans ce cas je m'enfuirai. Je reviendrai vous chercher tous les deux...
-Si mon père sait que c'est toi, le père, il ne te laissera pas partir. Et crois-tu qu'il attendra que le bébé soit assez fort pour te suivre, pour me punir ?
-Depuis quand...
-Trois mois.


Cela voulait dire que le bébé naitrait pendant l'hiver, en Janvier. Dans la neige. Beaucoup trop risqué.

-Et tes parents ?
-Ma mère se doute de quelque chose; Il faut dire que je vomis tous les matins...
-Pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ?
-Parce que je n'en savais rien ! C'est elle qui m'a mis la puce à l'oreille en parlant de nausées quand elle était enceinte de moi... Je pensais que c'était une simple maladie...


Sans réfléchir aux risques encourus, ils s'étreignent. Ne savent plus quoi faire. Ils sont perdus. C'est la fin d'un beau rêve de rébellion et de liberté.

-Je vais réfléchir.


Helen hoche la tête, pourtant, elle n'est que moyennement rassurée. Pourtant, elle donne fin à leur conversation secrète en disant à voix haute.

-C'est étrange, Robert. Je suis incapable de retrouver cette marque... Elle était là, pourtant...
-C'était sûrement une trace de boue... Je surveillerai ce sabot pour vous quelques jours, si vous le voulez.
-Oui, merci, Rob...ert.


Sortant de l'écurie le plus calmement possible, Helen se promet de ne pas l'abandonner. Jamais.

♪ Je mourrai pour toi...


[...]


Dernière édition par Helen O'Lenner le Jeu 24 Juil - 12:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Helen O'Lenner [Humaine]   Helen O'Lenner [Humaine] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 0:21

Goutte. Goutte.
Pluie. Larmes.
Alors voilà comment va tout se terminer. Mourir aurait été plus facile. Mais les séparer. Helen les hait tous. Sa mère, qui a raconté à la Terre entière que sa fille était enceinte. Sa soeur. Qui a dénoncé Rob. Et ce... cet homme qui ne porte que le nom de « père », mais pas la fonction, cet assassin, ce diable... Qui va le faire tuer.
Oui, ils étaient espionnés. Tout ce temps, leur relation n'était un secret pour personne d'autre que les moutons du champs voisin. Chaque mot était entendu, chaque baiser était vu. Des espions partout.
Mais le pire n'était pas là. Le pire était la sentence. La mort. Pour eux deux... Du moins, c'est ce qui était prévu au début. Mais maman a jugé bon de s'interposer. Pour « sauver » Helen. Tout ce qu'elle a obtenu, c'est la faire bannir loin du château, en hiver. On était qu'en automne, mais le temps que le seigneur de la contrée donne l'autorisation au père d'Helen de faire tuer Rob, on serait en hiver. Et le bébé arriverai. Pas d'accouchement à la maison. C'est comme la condamner à la mort, mais plus loin que Rob. Elle ne peut plus le voir. Passe son temp à pleurer devant cette maudite fenêtre qu'elle l'arrive pas même à briser pour s'égorger, la grossesse la vidant de ses forces. Son gros ventre la gêne dans tous ses mouvements,mais elle ne demande plus d'aide aux domestiques, les haïssant comme tous ceux habitant dans le château... Sauf lui.


♣La vie est une rose dont chaque pétale est un rêve et chaque épine une réalité...


[...]


Alors voilà, le moment est arrivé. Alors la voilà, vêtue d'une simple cape et de vêtements trop petits pour elle. La voilà, à clopiner pitoyablement dans la neige, encombrée par son ventre énorme et son bagage certes assez léger, mais qui, additionné au reste, devient une charge de trop.
Après cinq minutes de marche dans les bois, elle s'assoit sur une grosse pierre, exténuée, et surtout... Très triste. Alors voilà. Rob est mort. C'est fini. Peut être qu'il vaudrait mieux rester assise là et mourir de froid. Cela abrégerai sans doutes ses souffrances.
Souffrance. Une violente contraction secoue Helenn qui se relève. Il va arriver. Lui ne doit pas mourir. Ce bébé est tout ce qu'il reste de Rob. Chercher de l'aide. Vite. Elle hurle. Au secours. On ne l'entendra pas.
Contraction. Des larmes de douleur forment une trainée sur les joues pâles d'Helen. Soudain, un trot de cheval. Au secours. Le bruit s'arrête.
Contraction. Helen s'effondre à terre. Le noir.

Lumière. Chaleur. Et douleur.


-Tout va bien se passer, ma belle. Fais ce que je te dis et tout se passera bien.


La voix est masculine, et bourrue, mais attentionnée. Peu à peu, Helen recouvre le contrôle de son corps et relève la tête. D'après ce qu'elle voit, elle est alongée sur le dos sur une couverture de laine, dans une petite roulotte. L'homme qui a parlé se tien devant elle, mais surtout devant ses jambes écartées... Helen écarquille les yeux.

-Je vais t'aider à le faire sortir, alors ne me regarde pas comme ça ! Violer une femme sur le point d'accoucher, ce n'est pas dans mes priorités du jour. Maintenant, pousse.


Une demi-heure de travail acharné. Un cri enfantin. Celui de son enfant. Helen soupire de soulagement et repose sa tête contre la couverture. Le cri de l'homme salvateur.

-C'est une fille !


♥ Comment oublier ce moment tellement étrange ? Tellement... Merveilleux ?


[...]





-Maman, elle est glacée, cette eau, viens !
-Hum... Si elle est glacée, je n'y vais pas !
-Mais, elle est bonne ! Elle est... Tiède !
-Attrape le savon !


Helen lance un bout de savon racorni acheté à un prix assez élevé que la petite fille rattrape avec habileté. Elle commence à se frictionner le corps, frissonnant, entièrement plongée dans un torrent d'eau glacée.
A côté de la jeune maman, un gros homme écrit sur un parchemin, une plante sêchée dans la main gauche. Helen sourit malicieusement, et le médecin ambulant regarde avec étonnement cette femme qu'il a recuellit et qui a maintes fois prouvé ses aptitudes dans le soin par les plantes.


-Qu'est-ce qui te fait rire ?
-Je repense à la naissance de Kitty... J'avais terriblement peur, à ce moment-là...


Le médecin éclate de rire. Son élève ne mentionne pas souvent ce moment qui la place toujours dans une situation délicate dans leurs affrontements verbaux.

-Tu n'en menais pas large !
-C'est vrai, mais je dois dire que le fait que tu me parles de viol n'a pas franchement arrangé la situation. Tu as profondément manqué de tact !


Le ton était celui de la moquerie, mais de la gentille moquerie. Loin d'être néfastes, les remarques humoristiques d'Helen permettaient au médecin de se rendre compte de certaines de ses erreurs. Le docteur repris un ton sérieux.

-Hum... Comme elle a grandit. Quatre ans... Je supppose que tu ne vas pas rester tout le temps avec moi...Ta formation sera terminée dans un ou deux ans... Que vas-tu faire à ce moment-là ?
-J'aimerais m'installer dans une ville. Je ne supporte pas de devoir quitter mes aptients après leur avoir prescrit quelque chose sans pouvoir suivre l'évolution du mal... Comment faire avancer ses méthodes ?
-Une ville ? C'est difficile de se faire une renommée dans une ville, surtout une femme seule avec un enfant...
-J'ai encore un peu de temps pour y réfléchir, mais je pense que ma décision est prise.
-C'est toi qui vois.


♫ Merci à vous pour tout, vous m'avez tout appris, vous m'avez sauvé la vie. Mais je dois vous quitter. Bientôt...


[...]


-Alors c'est là que nos chemins se séparent ?
-Eh oui, il est temps que je mène ma propre vie... C'est mieux pour Kitty, aussi. Tu repasseras par ici, de toute façon, non ?
-Peut être, oui...


Les adieux sont difficiles. A l'entrée du petit village de Kilbrin, une petite fille de six ans serre contre elle les jambes d'un gros et vieux médecin en hurlant :

-Reste avec nouuuuuuus !


Helen appelle Kitty qui vient se serrer contre elle.

-Pourquoi on reste ici ?
-Pour être autonomes, Kitty.
-Mais on peut être autonomes avec papy !
-Je ne suis pas ton papy, ma petite Kitty. Allez, vas avec ta maman, vous vous ferez plein d'amis, et tu auras une maison, une vraie maison, avec un lit bien à toi, pas un tas de paille.


Les deux adultes ont la larme à l'oeil. Se quitter est très difficile. C'est encore pire pour Kitty, qui a toujours connu le vieux médecin. Elle fond en larmes.

-Bon, je vais vous laisser, mesdames, bonne chance.
-Au revoir, papy...
-Adieu, Kitty, adieu, Helen...
-Merci pour tout.


La roulotte s'éloigne déjà. Il était tant pour le médecin car il commençait à avoir envie de pleurer. Il se laisse maintenant aller, se mouchant copieusement dans un bout de tissu grand comme une petite nappe.

Helen et sa fille entrent dans le village où on les regarde étrangement. Elle se renseigne rapidement et apprend que la cousine Elin vit sur la place principale. La maison (une vrai maison en dur !) est ravissante. L'accueil est chaleureux. Une fois la petite couchée et endormie grâce à quelques berceuses, chacune des cousines se racontent leurs histoires et aventures. Car les deux jeunes femmes ont vécu de difficiles épreuves... Comme il est bon de se confier à quelqu'un qui vous comprend et vous écoute !
Bientôt, Helen aura sa prpore boutique, et sa maison à elle.


♣ Je suis libre, maintenant...


[...]






-Kitty ! Viens, on va dans les bois !
-Tu t'ennuies à ce point ?
-Je n'ai pas une grande renommée, pour l'instant.. Profitons-en !


La fillette de sept ans regarde sa mère fermer à clé son magasin d'apoticaire après avoir placé un petit écriteau disant qu'elle revient dans une heure. Ensemble, elles foncent vers les bois.
Débuter a été difficile, mais Helen a quand même réussi à acheter une maison confortable en exerçant sa profession de médecin et apoticaire, en vendant quelques objets chers de sa vie d'avant et en empruntant un peu à sa cousine. Ses clients sont bien plus nombreux qu'à son arrivée à Kilbrin, il y a bientôt un an, mais beaucoup de villageois prétendent qu'elle est trop jeune pour exercer ce métier. Le fait qu'elle soit une femme, et qui plus est, une femme non mariée accompagnée d'un enfant ne l'aide pas non plus. De nombreuses rumeurs sur elle traînent dans le village, et elle en est conciente, mais ne s'en occupe pas.

Les promenades dans les bois avec sa fille lui permettent de quitter l'ambiance oppressante du village et de lui apprendre le nom de plantes médicinales poussant sous le couvert des bois utiles pour de nombreuses préparations .
Kitty trottinant à ses côtés, elle repense au passé. La vie ne lui a pas fait de cadeaux, loin de là, et elle a défié plus d'une fois ceux qu'on appelle « le sort », « la raison », le « destin », les « convenances », et même ce « Dieu » insensible à toute prière. Mais maintenant, elle est libre.
Maintenant, elle est heureuse, et vit. Malgré tout. Malgré tous.


♥ Essayez donc de m'en empêcher !



♫♫.Derrière l'écran

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Helen O'Lenner
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