Vicus Spei
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 Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis]

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Helen O'Lenner
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Helen O'Lenner


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MessageSujet: Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis]   Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Icon_minitimeSam 27 Sep - 23:40



Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Sanstitre3hw7Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Sanstitre4tc9



Le soleil se couche sur Kilbrin. Chacun rentre chez soi. Les boutiques ferment tandis que les rares enfants ayant échappé à une surveillance maternelle aiguisée s'empressent de saluer leurs amis avant le rentrer à la maison.

Le soleil se couche sur Kilbrin, ainsi que sur son cimetière. Dans la maison du gardien, une bougie à la flamme tremblotante s'allume, dessinant un halo doré sur le mur blanchi à la chaux. Les ombres des tombes s'allongent sur le sol. Aujourd'hui n'est pas un jour de massacre. Ce soir, la lune affichera un premier croissant timide. Pas de catastrophe ce soir.

Le soleil se couche sur Kilbrin et Helen O'Lenner sort de sa boutique. La jeune apoticaire ferme la porte à clé, un sourire satisfait collé à ses délicates lèvres. La journée s'est bien passée. Le shavitant du village commencent enfin à lui accorder leur confiance et sa petite échouppe est de plus en plus fréquentée. Cela n'a rien d'étonnant puisque les feuilles se décolorent, le froid s'installe, et les maladies avec lui. L'Automne est bel et bien là.

Comme à chaque fois qu'elle en a l'occasion, Helen se dirige d'un pas vif vers la forêt, où elle trouve un grand nombre des plantes consituant sa pharmacopée. De son épaule pend un sac de cuir contenant une serpette ainsi que diverses boîtes et sachets destinés à contenir feuilles, fleurs, spores et graines. La lumière faiblit.

Sous le couvert des arbres, la température a baissé de quelques degrés. Helen frissone en serrant sa cape de cuir souple autour de son frèle corps. L'air est humide et une forte odeur de terre mouillée flotte dans les sous-bois. Quelques oiseaux chantent encore. La jeune femme avance, se pencahnt parfois pour cueillir telle ou telle plante, ramasser ce beau champignon. Elle n'a pas peur de se perdre, voilà bien longtemps qu'elle connait ce bois aussi bien que sa propre maison. De pus, elle suit une piste discrète que les animaux sauvages ont tracée à force de passages successifs au même endroit.

Soudain, une petite fleur blanche attire le regard d'Helen, qui se baisse pour ramasser la trouvaille, entrant dans la constitution d'un breuvage utile pour faire passer la migraine au lendemain d'une bonne soirée à faire la fête et à boire. Avant qu'elle n'ait le temps d'avancer sa main vers la délicate corolle, la plante s'écrase brsuqement au sol, comme sous la pression de quelque pied invisible. Pied insvisible...


*Un esprit...*


C'est une évidence. L'ectoplasme la suit peut être depuis son entrée dans la forêt. Helen dcide de faire comme si elle n'avait rien vu et continue sa route, abandonnant la fleur blanche -ou ce qu'il en reste- au sol, ses pétales éparpillées autour d'elle. Le vent siffle dasn les oreilles de la jeune femme...A moins que ce ne soit autre chose... Murmure d'une jeune fille triste... Helen s'arrête brusquement de marcher. Plonge la main dans sa poche et en sort une petite fiole contenant un liquide à la couleur verte peu appétissante. Elle fait sauter le bouchon de liège d'un sec mouvement du pouce et jette autour d'elle le liquide... dans le vide. Vide qui ne le reste pas très longtemps.
L'esprit apparaît.

La première chose qui frappe Helen, ce sont ses yeux de la couleur du bouton d'or gorgé du soleil d'un été caniculaire. Un jaune d'or à vous couper le souffle, totalement irréaliste et trop lumineux. Le spectacle la frappe et elle a du mal à détourner son regard des prunelles félines de la défunte. Celle-ci est habillée de façon inconvenante, montrant ses jambes pâles de manière dérangeante. Helen hausse le sourcil droit. L'esprit la regarde, neutre. C'est donc la vivante qui, la première, prend la parole.


-Qui êtes-vous ?
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Eryllis Van Allen
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis]   Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Icon_minitimeDim 28 Sep - 13:58

Eryllis s'était toujours sentie seule, mais depuis sa mort, la solitude ne pouvait que l'assailir. Elle était invisible, et, ne pillant plus de par la faim quelque boucher ou primeur, les courses poursuites qu'elle aimait tant étaient devenues des errances seules dans la forêt, qui en automne, se gorgeait de fraicheur et de couleurs rougeâtres. Rouges ... Les feuilles étaient rouges comme le sang de sa mère ou du sien lorsque sa poitrine eut été sauvagement déchiquetée.

Même un esprit n'échappe pas aux tourments du souvenir, et Eryllis ayant des souvenirs douloureux, elle est un esprit triste et fragile.

* Tous les jours, j'arpente cette fôret ... Et rien ne se passe *


C'est alors que passa une femme en cape de cuir, belle et élégante, sans doute issue de quelque éducation de famille aisée, et qui, grelottant sous la bise qui détonnait entre les troncs sombres, ramassait de ci de là quelque plante attirant son regard. Regard doux, qui rapelle bonté.

*Oh ... Une humaine ... Elle est belle ... La suivre devrait m'occuper ... Peut-être même pourrais-je engager une conversation ?*


Elle vit la jeune femme se pencher sur une magnifique fleur blanche, et, voulant la cueillir pour la lui tendre, marcha dessus.

*Zut ! Ca m'apprendra à être trop pressée ... J'espère qu'elle ne m'en voudra pas ...*


Voyant que la femme, dont la beauté l'obnubilait, s'éloignait, elle se pencha à son oreille et murmura, trop timidement peut-être, une salutation. La femme se retourne alors vers elle, l'aspergeant d'un liquide poisseux.

* Hé ! Pourquoi elle ... ?! *


Le regard de la femme se posa intensément sur elle, et Eryllis se sentit encore plus mal à l'aise que devant son père lorsque, encore une enfant naïve, elle lui avouait quelque balourdise.

- Qui êtes-vous ?

- Je ... Vous pouvez me voir ?


Elle essaya de cacher son air surpris, le masquant derrière de l'indifférence, comme ses militaires qui, inpénétrables, vous glaçaient le sang pour que vous taisiez vos interrogations ou reproches.

Je m'appelle ... Eryllis ... Eryllis Van Allen.


Ses yeux jaunes brillèrent, et elle darda de ses pupilles entourée de stries noires celle qui l'avait aspergée.

Et vous Madame ? Qui êtes-vous ?


Dernière édition par Eryllis Van Allen le Mar 30 Sep - 18:10, édité 1 fois
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Helen O'Lenner
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis]   Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Icon_minitimeLun 29 Sep - 14:51

-Je... Vous pouvez me voir ?




L'étonnement de l'esprit était compréhensible. Elle ne devait pas être morte depuis longtemps pour ignorer cette propriété essentielle des esprits, celle d'apparaître au contact d'un liquide, à moins qu'elle n'ait jamais rencontré aucun être humain avant Helen pour le lui montrer. Celle-ci dissimula un sourire amusé. L'esprit afficha ensuite un air totalement impassible et inexpressif. L'allure qu'elle se donnait la rendait troublante, voire inquiétante. Helen frissonna avant de se ressaisir. Ne pas paraître faible. Ne pas se rendre inférieure. L'esprit se présenta d'un ton stoïque, presque hautain, et déstabilisant.



-Je m'appelle Eryllis... Eryllis Van Allen.




Hésitations nombreuses. Voilà longtemps que la défunte devait avoir eu à se présenter. Entre ses lèvres, le nom prenait une sonorité particulière, presque mélodieuse. Au fond de ses yeux indifférents, on lisait de la mélancolie, de la nostalgie... la jeune apoticaire contempla en silence cette Eryllis aux yeux de chat. Il lui semblait qu'elle avait enduré un conséquent nombre d'épreuves qui l'avaient endurcie. Malgré cela, elle semblait sensible au plus profond d'elle-même.



-Et vous, Madame, qui êtes-vous ?




Question familière, commune. Pour une ancienne habituée aux salons et aux bals comme Helen, cette interrogation habituelle fut salvatrice. Elle savait ce qu'il lui fallait répondre. Elle était certaine de ne pas froisser sa défunte interlocutrice. Employant un ton doux qu'elle adoptait souvent en présence des enfant qu'elle instruisait, elle déclara tranquillement, un vague sourire fiché sur les lèvres :



-Je m'appelle Helen O'Lenner. Je suis apoticaire à Kilbrin.




Frissonnant encore une fois à cause du froid maintenant saisissant, Helen leva les yeux. Entre les feuilles, on apercevait le ciel. Noir d'encre. La nuit était tombée bien plus vite qu'on ne l'aurait pensé. Rester dehors la nuit était fortement déconseillé dans les environs de Kilbrin, pleine Lune ou pas. Kitty allait commencer à s'inquiéter. Il était tant de rentrer. Mais comment expliquer de façon simple à une personne à la poitrine déchiquetée par de violents coups de couteau qu'on allait devoir la quitter parce que nous, on avait des proches qui nous attendaient, nous, on avait encore une vie, une place dans le village, que nous, le lendemain, on aurait un rôle à remplir, comme tous les jours ? Comment expliquer cela à une esprit au caractère apparemment instable qui a l'air décidée de vous garder avec elle tout la nuit ? Risquant un regard en arrière, elle souffla d'un ton qui se voulait calme :




-Il se fait tard. Je devrais rentrer...
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis]   Promenons-nous dans les bois, pendant que l'esprit y est pas... [PV Eryllis] Icon_minitimeMar 30 Sep - 18:36

- Je m'appelle Helen O'Lenner. Je suis apothicaire à Kilbrin.

La femme lui avait répondu d'un ton assuré. Eryllis était maintenant certaine que cette Helen était une habituée des salons et des réceptions mondaines. Elle allait surement devoir partir dès la tombée de la nuit.

* Dommage qu'elle soit humaine ... Je vais m'ennuyer de nouveau dans peu de temps ... *
Eryllis l'observa en détail, lui jalousant sa vie, ce coeur qui battait dans sa poitrine, cet avantage certain de pouvoir être visible et ne pas sombrer dans l'oubli sans avoir rien accompli. Elle n'avait jamais mis les pieds dans une boutique telle qu'un apothicaire, et imaginer cette femme créant potions et substances lui faisait un drôle d'effet.

La nuit était tombée sur la forêt, et les feuilles auparavant rougeâtres prenaient désormais une teinte violacée. Eryllis les observa un moment, un long moment, ne sachant que répondre à cette femme, qui l'intimidait un peu de par sa gentillesse. Elle lui rappelait sa mère, de quelque manière. Cette même bienveillance qui semblait parfois forcée, par instinct de protection, ou par devoir. L'image de sa mère se faisant trouer la poitrine à coup de dague la fit trembler légèrement, et elle ferma les yeux pour ne pas montrer sa tristesse. Voilà donc la punition que subissait chaque défunt. Se cacher et souffrir dans le souvenir.

- Il se fait tard. Je devrais rentrer ...

L'apothicaire se retourna en prononçant ses paroles. Elle devait avoir peur, ou alors, elle ne voulait pas trainer la nuit, comme la plupart des humains supersticieux.

* Les vivants s'agrippent à la vie de façon cupide et risible. Mais on ne peut pas leur en vouloir ... *

Eryllis, ses yeux fixant de nouveau Helen, sourit légèrement. Son sourire n'était ni doux, ni calme. Il prenait un air de rictus, un peu comme si elle avait quelque plan sadique en tête.

- Les humains ont peur de la pleine lune ... Tous, sans exception.
Moi, je peux trainer comme bon me semble, tendre mon bras immatériel vers le ciel étoilé, faire toutes ces choses qui, de par leur dangerosité pour l'être humain, m'attiraient de mon vivant. Pourtant, maintenant que je ne suis que poussière et fumée, je préfèrerai rentrer me terrer au coin d'un feu, entourée d'êtres eux aussi effrayés, et dormir sans tourments.
Ne trouvez-vous pas cela risible ?

Elle n'attendait pas forcément de réponse, fit une pause pour admirer les feuilles violetes qui tombaient une par une de leur origine pour arriver aux pieds de l'apothicaire, et dit dans un souffle :

- Partez donc, courrez, courrez. Terrez-vous, pour votre bien. La mort est une bien triste fin sur votre chemin ...

Elle tendit ensuite son bras immatériel vers le ciel étoilé, et, admirant la lune comme une cible intouchable, laissa ses doigts se refermer sur le vide d'une image. Si elle aurait pu, elle aurait pleuré, mais elle ne pouvait plus. Un esprit ne peut pas créer de larmes.


- Vous devez donc partir. Si vous revenez, essayez de me trouver, j'erre presque toujours dans cette forêt.
C'était mon lieu préfèré, lorsque j'étais en vie.

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